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1919-1939 : la drôle de paix

Synopsis

Pour beaucoup de Français, et notamment les poilus, qui ont combattu courageusement, la Première Guerre mondiale devait être la «der des der». Pourtant, en moins de deux décennies, l'Europe, et la France en particulier, devait glisser une nouvelle fois dans la barbarie et la cruauté d'un autre conflit. Les rêves des pacifistes furent réduits à néant...

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  1. Allemagne

  2. SDN

  3. Espagne

  4. Asie

  5. URSS.

  6. France-RU

1919
1922
1923
1928
1933
1936

Berlin

Hitler

Madrid

Franco

Moscou

Staline

Capa

Gerda Taro

1936
1937
1938
1940-41

Paris

Léon Blum

Nankin

​

Vienne

  • 13 mars : Anschluss.

  • 6 - 16 juillet : conférence d’Évian. Création du comité intergouvernemental pour les réfugiés.Il avait pour but de trouver une solution durable aux réfugiés juifs allemands et autrichiens fuyant le régime nazi d'Adolf Hitler.

  • 25 juillet - 16 novembre : bataille de l’Èbre, dernière grande offensive des républicains dans la guerre d’Espagne.

  • 15 septembre : crise des Sudètes.

  • 30 septembre : accords de Munich.

  • 9 novembre : Nuit de Cristal.

  • Le prix Nobel de la paix est attribué à l’Office international Nansen pour les réfugiés.

  • 20 février : discours d’Hitler au Reichstag. Il menace implicitement la Tchécoslovaquie si les Sudètes ne sont pas rattachées au Reich.

  • 12 mars : Anschluss. Hitler proclame l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne.

  • Les réactions de la France et du Royaume-Uni se limitent à une protestation verbale.

  • 28-30 septembre : conférence de Munich réunissant l’Allemagne, l’Italie, la France, et le Royaume-Uni à la demande de Chamberlain - L’ultimatum du 27 septembre est accepté, officialisant l’abandon des Sudètes (Tchécoslovaquie) à Hitler - La France trahit la Tchécoslovaquie avec laquelle elle avait passé des accords pour garantir ses frontières.

  • 30 septembre : création du Haut commissariat aux Réfugiés (HCR) par la Société des Nations91.

Prague

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Edvard Benes

Dantzig

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Paris-Londres

Pétain

Churchill

Biographie de Margarete Buber-Neuman

Dans les années 1920 Margarete Thüring adhère au Parti communiste d'Allemagne. Elle épouse Rafael Buber, fils du philosophe Martin Buber et communiste. Elle devient en 1928 employée d'Inprekorr. Le couple Buber a deux filles, puis divorce en 1929. Elle vit avec Heinz Neumann , l'un des leaders du parti communiste2. À l'arrivée des nazis au pouvoir, ils se réfugient à Moscou. Durant les années 1930 ils travaillent pour le Comintern, d'abord en France, puis en Espagne. En avril 1937, Heinz Neumann est victime des Grandes Purges staliniennes et est porté disparu. Margaret Buber-Neumann est arrêtée à son tour en juin 1938, par le NKVD.

Lors d'un simulacre de procès, elle est accusée d'activités contre-révolutionnaires et de "déviationnisme,", condamnée à cinq années d'emprisonnement dans un camp de travail et déportée à Karlag, goulag de Karaganda, au Kazakhstan, où elle passe deux années dans des conditions atroces. En 1940, lorsque Staline livre à l'Allemagne nazie les communistes allemands réfugiés en Union soviétique, Margarete Buber-Neumann est extradée, après deux années de goulag. Elle est remise à la Gestapo sur le pont de Brest-Litovsk3,4,5 et internée au camp de concentration de Ravensbrück

Durant ces cinq années, elle se lie aussi d'amitié avec l'ethnologue française Germaine Tillion

En avril 1945, confrontée à l'avancée de l'Armée rouge, la direction du camp libère un grand nombre de détenues. Margarete Buber-Neumann entreprend un périple à pied, à travers l'Allemagne, pour éviter l'armée soviétique, et rejoint sa famille à Thierstein en Bavière.

En 1949, elle témoigne lors du procès Kravtchenko et son récit, qui établit un parallèle entre camps soviétiques et camps nazis, représente l'un des temps forts du procès, car pour la première fois, un témoin rescapé d'un camp de déportés politiques soviétique portait un témoignage direct.

Elle est membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne en 1975.

Elle est enterrée au cimetière principal de Francfort.Source : Wikipedia

A Ravensbrück, elle rencontre Milena Jesenska, journaliste , communiste, amie et lectrice de Kafka, avec laquelle elle noue bientôt une amitié qui passe outre à la terreur du camp. Milena mourra à l'infirmerie du camp, le 17 mai 1944. Margarete Buber-Neumann entreprendra le récit de son existence - témoignage d'une amitié, d'une expérience de l'univers concentrationnaire, qui a peu à voir avec les règles de la biographie traditionnelle.

 

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A l'occasion de la sortie du film Crosswind, nous avons rencontré son réalisateur, Martti Helde, qui revient avec nous sur ce pari incroyable, celui de filmer en plan séquence des tableaux vivants évoquant la déportation des Estoniens ordonnée par Staline en 1941. Le premier grand choc esthétique de l'année 2015. Réalisation : Antoine Jullien Mon Cinématographe : http://jullelien.blogspot.com

Munich

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Wilson

Mussolini

Hitler

Lénine

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