Mers et océans
Les routes maritimes
La conteneurisation des marchandises
I. C'est quoi, un porte-conteneurs ?
La réponse en image.
II.C'est quoi, un conteneur ?
Nous vivons dans une joyeuse société d'abondance.
Tout est là, à portée de main et de cartes bleues, tous les jours, tout le temps.
Et l'un des rouage essentiel de cette mondialisation des biens et des services, ce sont de petites boîtes en métal qui parcourent aujourd'hui les routes maritimes et terrestres : les conteneurs.
En l’espace d’un demi-siècle, le conteneur a:
1. bouleversé l’organisation du travail sur les quais (voir la vidéo et photos (Rouen le Havre Liverpool)




Avant
Aujourd'hui
2. chamboulé la hiérarchie des places portuaires.
Voir étude de cas / Le littoral chinois dans la mondialisation. pourquoi celui-ci est il devenu un lieu incontournable de la mondialisation? Livre p 246-247.
3. révolutionné l’industrie maritime
4. permis une chute vertigineuse du prix des transports des marchandises
5. rendu possible la délocalisation* de pans entiers de l’industrie occidentale
6. rendu possible le transfert de millions d’emplois vers des pays à plus faibles coûts salariaux.
Chaque année, quelque 5 000 navires porte-conteneurs, dont les plus gros sont capables d’en emporter 18 000 , chargent ou déchargent plus de 600 millions de ces boîtes métalliques dans les ports de la planète.
Source /La Classe d'Histoire


III. C'est quoi, la mondialisation ?
Des boîtes remplies de produits de toutes sortes :
vêtements, motos, téléviseurs ou téléphones portables, mais aussi liquides, grâce au conteneur citerne d’une capacité de 26 000 litres, viandes, fruits et légumes entreposés dans un conteneur à température contrôlée et réglable de –25 à +25 degrés, et même minerais en vrac stockés dans un conteneur à toit ouvrant.

le tour du monde d'un jeans.
IV. Le parcours d'un tee shirt.
Tout débute à Lubbock au Texas
Extrait du livre "Les aventures d'un tee-shirt dans l'économie globalisée", par Pietra Rivoli Ed. Fayard, 2007
"[...] le coton du Texas ne se vante pas de ses origines", remarque Pietra Rivoli. [...] c'est dans (un) "paysage quasiment lunaire" que réside l'industrie du coton numéro 1 dans le monde. C'est là, à Lubbock "ville la plus cotonneuse de la planète", qu'habite Nelson Reinsch, 81 ans, [...] dont les 400 hectares peuvent produire 250 tonnes de coton brut, soit suffisamment pour fabriquer 1,3 million de tee-shirts. [...]

Un production dommageable pour l'environnement.
Exposition importante [...] aux pesticides...
Le coton est un très grand consommateur de glyphosates : 25% production chimique de pesticides de la planète pour seulement 3% terres cultivées !
Pour un tee-shirt, il faut 1,3 kg de coton et 100g de pesticides !
Des besoins en eau très importants
D’après le CNRS, + de 5500 litres d’eau pour produire un kg de coton[...]
Identifiez les grandes étapes et reconstituez l’itinéraire complet du tee-shirt.
A partir des documents , vous allez reconstituez le parcours d’un tee-shirt,identifier les moyens de transports utilisés et découvrir les différents acteurs de cette mondialisation.
Après la récolte, le coton est transporté par la route ou le train jusqu’au port de Long Beach, en Californie.
À Shanghai, le coton se transforme en fils, avant de rejoindre l’usine de vêtements dans la banlieue de Shanghai.
Puis, les conteneurs remplis de tee-shirts "blanc" sont chargés au port de Shanghai et traversent de nouveau l’océan Pacifique.
A Miami, la Sherry Manufacturing Company, imprime les tee-shirt .. La Chine est loin d'être son seul fournisseur.Elle s'approvisionne également au Mexique, au Salvador, en République Dominicaine, au Costa Rica au Bangladesh, au Honduras, au Pakistan, au Botswana, en Inde, à Hong Kong et en Corée du Sud.

Les acteurs
5 acteurs interviennent dans ce récit de la mondialisé du tee-shirt.
1.Nous avons vu le producteur de coton .
Ce secteur à Lubbock mais aussi dans de très nombreux endroits du monde comme en Inde fait vivre des millions de personnes.
Comme toutes les productions de matières premières et agricoles , ce ne sont pas les producteurs qui fixent les prix de leurs productions. Ils dépendent du marché mondial.
2.Les salariés des usines de confection.
Ils assemblent à la main les différentes pièces des t-shirts.
Un exemple / à Dacca, au Bengladesh , il y a plus de 5000 ateliers de confection. Les conditions de travail sont difficiles et et les salaires bas.
Article publié le 17/01/2019 (cliquer sur le mot)
Au Bangladesh, la révolte des salariés du textile
Les ouvriers du textile au Bangladesh ont conduit une grève de plusieurs jours pour demander de meilleurs salaires. Ils ont obtenu partiellement gain de cause, mais les grévistes en payent le prix et subissent une vague de licenciement. Alain Guillemoles,

3.Les intermédiaires (ceux qui négocient et achètent)
Entre les usines de confection d’Asie et les Firmes qui distribuent sous leur marque les tee-shirts.
Ils font de gros bénéfices.
4.Les principales FTN .
Elles appartiennent aux pays développés : Zara/H&M ou plus petites (tout le monde participe à la mondialisation)
Les tee-shirt reviennent de chine sans aucun motif.
C'est à Miami que se termine la production.
5.Le tee shirt devient alors un produit de marques tant réclamé par les consommateurs.
Une deuxième vie.
Récolté par l'entreprise Trans-Americas Trading Company de Brooklyn, qui achète chaque jour plus de trente tonnes de vieux vêtements le tee shirt entame une seconde vie.
L'entreprise a la difficile tâche de trier [...] pour le marché de l'occasion, les goûts du moment du client étant le seul facteur subjectif de sélection
En Tanzanie, le tee-shirt devient mitumba (nom donné aux vêtements d’occasion occidentaux.)
Les États-Unis exportent des vêtements d’occasion vers les pays du Sud, notamment vers l’Afrique.
Alors notre Tee-shrt reprend le bateau une dernière fois et a des chances de se retrouver sur le marché de Manzese, plus grand marché de Tanzanie, où deux tee-shirts peuvent se vendre un cent.
Extrait du site www.journaldunet.com, d’après Pietra Rivoli, Les Aventures d’un tee-shirt dans l’économie globalisée, Fayard, 2007.
